Vendredi 25 novembre, 15 heures, après une escale au Cap Vert fort appréciée, nous larguons les amarres pour la plus grande traversée de notre rallye, la traversée de l’océan Atlantique. 2100 miles nautiques (3890 km) nous séparent des Antilles que nous entendons parcourir en plus ou moins dix sept jours si les alizés le veulent bien…
Nous gardons jusqu’à la nuit le contact radio avec les deux autres voiliers medatlantistes, Deo Gratias et Babur Amor, partis une heure avant nous de la marina de Mindelo. Pendant quelques heures San Antao avec ses sommets à plus de 2000 mètres d’altitude retient le vent jalousement. Notre vitesse tombe.
Samedi 26 novembre - Spi hissé nous filons 6 noeuds sous 10 noeuds de vent. Plus de trace de Deo Gracias que nous avons doublé dans la nuit, ni de Babur Amor. La portée de nos VHF étant limitée à moins de 10 miles nautiques. Dix heures, plusieurs bancs d’exocets m’offrent un ballet matinal. JP et Christian récupèrent de leur quart nocturne. Dommage je ne peux partager ce spectacle avec eux.
27 novembre au matin - Un exocet est venu s’échouer dans le cockpit durant la nuit. Comme chaque matin, j’observe les oiseaux de mer volant en rase-mottes au dessus de l’océan en quête de leur « plat du jour ».
30 novembre, 5ème jour de navigation – Nous avons parcouru un tiers de la distance nous séparant des Antilles. Les journées s’enchaînent et se déroulent paisiblement. Chacun a pris ses petites habitudes. JP est le préposé à la pêche. Nos stocks en produits frais s’amenuisent et le poisson est toujours le bienvenu. Aujourd’hui la prise aurait pu être de taille mais le rebelle en a décidé autrement. Il a sectionné le bas de ligne, pourtant en acier, et gardé le rapala !
Midi, l’heure de la méridienne – Christian se cale au mieux pour la visée avec le sextant. Par mer bien formée, poser le soleil sur l’horizon n’est pas un exercice aisé.
Cuisiner est tout aussi acrobatique. Généralement je m’installe dans le cockpit pour éplucher, couper et laver les légumes. En revanche la partie cuisson relève bien souvent d’un véritable tour de force. Les casseroles verrouillées sur la gazinière à balancier tanguent au gré de la houle. Je me cale tant bien que mal, buste en avant et jambes écartées pour un meilleur appui, entre le plan de travail et la plaque de cuisson. Rien ne doit être posé au hasard. Un coup de roulis et aliments et ustensiles s’essaient au saut en hauteur au milieu du carré ! Tout doit être sécurisé sur un tapis antidérapant ou mieux dans l’évier. Il n’est pas rare que la mer taquine me contraigne à quelques pas de danse inopinés à la Mickaël Jackson. Je me retrouve alors stoppée dans mon élan par la table à cartes, ustensiles et aliments en mains… J’enrage mais à quoi bon, je n’aurais pas le dernier mot…
3 décembre – Dans la nuit et ce matin des marsouins sont venus nous saluer en effectuant un ballet aquatique autour de Philéas. Les marsouins sont reconnaissables à leur silhouette trapue et à leur tête sans rostre marqué. Leur dos est gris et leur ventre blanc, détails plus faciles à distinguer de jour !
4 décembre après midi – L’attention de JP est attirée par des geysers à répétitions. « Baleine à tribord ! » Nous le rejoignons sur le pont pour satisfaire notre curiosité. La rencontre avec des animaux marins est toujours un divertissement dont nous ne nous lassons pas. La baleine en question est en fait un cachalot. Philéas le rattrape mais reste à distance raisonnable. Prudence ! Il ressemble à un tronc d’arbre flottant. Ce grand odontocète est immobile à la surface de l’eau. Dort-il ? Si JP n’avait pas été alerté par son souffle, nous aurions pu passer à côté sans le voir. Nous n’osons imaginer la réaction du cachalot si nous l’avions percuté pendant son sommeil…
5 décembre – Nous sommes gâtés. Cette fois-ci ce sont des dauphins qui nous rendent une petite visite de courtoisie. Ils ne s’attardent pas aujourd’hui, quelques passages sous Philéas et ils poursuivent leur route.
5 au 6 décembre – Panne d’alizés. Nous avons parcouru les deux tiers de notre route avec les alizés en poupe, passant d’une mer agitée à forte certes, ne ménageant point notre sens de l’équilibre mais nous avancions. Dans la nuit changement de programme, le vent tourne, des grains s’enchainent à partir de minuit. Nous passons du portant au près puis en début d’après midi le vent mollit peu à peu. Fin de notre vitesse de croisière. Le mouvement de grève des alizés annoncés par les fichiers GRIB se confirme. Aucune négociation avec Eole possible ! Une seule certitude, il nous reste à parcourir plus 400 miles nautiques (740 km).
Mais où sont passés les alizés |
Mercredi 7 décembre – le syndicat des fichiers GRIB annonce une prolongation de la grève des alizés jusqu’à dimanche au moins. Cinq jours supplémentaires…..!!!! Notre comité d’accueil à Fort de France va devoir nous attendre ! Notre progression, à la voile malgré tout, s’en trouve ralentie : entre 4 et 5 miles nautiques par heure au lieu des 6-7 habituels. Nous gardons la ressource « propulsion moteur » pour la configuration « pétole totale ». Les grandes vacances des alizés 400 miles nautiques trop tôt donnent à la dernière ligne droite de notre rallye MedAtlan un air de navigation estivale en Méditerranée.
Vendredi 9 décembre – Les alizés se font toujours désirer. Nous faisons contre mauvaise fortune bon coeur. Wait and see ! La position des autres voiliers reçue ce matin nous réserve une agréable surprise. P’tit Mousse est à quelques miles sur notre arrière bâbord. Contact VHF pris nous décidons de l’attendre et de faire route ensemble jusqu’en Martinique. Pour fêter nos retrouvailles nous naviguons à couple histoire d’échanger quelques paroles de marins et procédons à un ravitaillement à la mer, chocolat contre raisins secs, en attendant mieux.
Ravitaillement à la mer avec P'tit Mousse |
Philéas lors du ravitaillement |
Samedi 10 décembre – Nous touchons un peu de vent. C’est bon pour le moral. P’tit mousse plus lourd et moins toilé a du mal à suivre. Nous réduisons notre voilure pour arriver ensemble au marin dans…50 nautiques.
Ziiiiiiiiip…. Notre ligne s’affole, nous avons un seulement une touche mais un poisson de bonne taille. Déjeuner assuré ! La superbe daurade coryphène est presque dans notre épuisette, nous salivons déjà à l’idée de partager notre prise avec P’tit Mousse mais….. zut, elle se décroche 2 secondes avant que je ne puisse la remonter à bord.
Fin d’après midi, le vent mollit encore. P’tit Mousse, inquiet, surveille de près sa jauge de gazole déjà dans le rouge depuis quelques heures. Nous lui proposons de lui passer une remorque jusqu’à l’arrivée. A 18 heures, Philéas prend une allure de « cano’t » de la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) au secours de P’tit Mousse. Sous la direction de Christian, notre skipper, ex-maître de manoeuvre la remorque presque aux normes Marine Nationale est parée : pattes d’oie, 60 mètres de remorque, une pantoire en chaîne maillée par une grosse manille à une élingue. Philéas se présente à l’avant de P’tit Mousse pour lui envoyer son lance-amarre. C’est parti pour 22 nautiques ! L’attelage file une vitesse variant une vitesse variant entre 3,5 noeuds sous courant favorable et 2 noeuds à contre courant en direction du mouillage de Sainte Anne, pointe sud de la Martinique.
Remorquage de P'tit Mousse |
Philéas remorquant P'tit Mousse |
Nuit du 10 au 11 décembre – Séquence émotion
5 siècles après Christophe Colomb, 59 jours depuis notre départ de Toulon, 4735 miles nautiques (8770 km) parcourus, la terre convoitée par les medatlantistes se dévoile devant nous. L’île de la Martinique nous attend, nous accueille. Nous nous délectons de ce moment magique. A ce moment précis nous oublions toutes les affres de la navigation, toutes les périodes difficiles que nous avons vécues depuis notre départ.
A 4 heures et quart, au clair de lune, nous mouillons la pioche après avoir largué la remorque de P’tit Mousse et attendons le petit jour pour rejoindre une partie de la flotte Medatlan à la marina du Marin.
Mardi 13 décembre - Nous faisons route vers la grande anse d’Arlet, point de rassemblement Medatlan. L’approche côté terre de la grande anse d’Arlet et ses villages de pêcheurs ne nous est pas inconnue. Nous n’imaginions pas à l’époque que deux ans plus tard nous jetterions l’ancre côté mer !
superbe arc en ciel grande anse d'Arlet |
Mercredi 14 décembre - Journée de farniente.
Qu’il est doux de ne rien faire ! Début d’après midi des averses, violentes, comme bien souvent sous les tropiques, rafraichissent l’atmosphère et rincent abondamment les voiliers. Un superbe arc en ciel sous fond de végétation d’un vert soutenu se dessine sur le rivage. Puis, peu à peu des torrents d’eau boueuse dévalent la colline pour se jeter dans la mer. Le vert feuillage, les couleurs arc en ciel, le brun du torrent et le bleu de la mer offrent un tableau saisissant. Bientôt la mer perd sa couleur de carte postale. Plus question d’aller se baigner jusqu’à la prochaine marée !
En soirée, la petite escadre Medatlan se dirige vers la petite anse d’Arlet pour écouter les traditionnels « Chanté Noël ». Les chants de Noël » arrangés à la mode antillaise prennent ici des couleurs et surtout du rythme. Les Martiniquais se rendent au « dîner-concert » dans des restaurants de plein air. Au programme des chants de Noël accompagnés par une musique très rythmée. Etonnant mélange de chants religieux et de musique des îles aux rythmes endiablés. Au « chanté noël » la musique et la danse sont à l’honneur.
La Martinique et la Guadeloupe ont gardé une tradition dont l’origine remonte au Moyen Age, qui regroupe voisins, amis, parents, enfants et qui s’est perpétuée au cours des siècles : le « chanté Nwel ». Autrefois dans les cases les plus humbles, comme dans les plus belles maisons on se réunissait dès le coucher du soleil autour d’une table éclairée par une lampe à pétrole, un « lampion », une bougie ou sous la lumière crue d’une lampe électrique pour chanter en choeur ces cantiques. Aujourd’hui de nombreux groupes se sont créés pour chanter « Nwel » et la foule est nombreuse à venir les écouter mais aussi reprendre en choeur ces chants mélodieux. Ceux-ci étaient consignés et ils le sont encore, dans un petit recueil écorné, jauni par le temps que chacun se devait de posséder et de conserver précieusement. Il se transmettait parfois de génération en génération et ressortait des tiroirs dès les premiers jours de décembre. Mélange de profane et de sacré, ces cantiques, anciennes chansons populaires médiévales françaises de Noël dont on retrouve les traces dans des recueils du XVIIIème siècle, seraient plus précisément originaires des régions de Lyon et d’Avignon. Les textes sont en langue française avec parfois quelques passages en latin. Cependant, chaque cantique a son refrain en créole et ils ont pris des rythmes de biguine, de mazurka ou de valses créoles accompagnés des Ti-Bois, tambours et claquements des mains. De plus la société antillaise les a modelés à sa façon par des improvisations aux mots souvent très audacieux (à faire pâlir la Sainte Vierge…) qui s’interposent entre les refrains. On retrouve toujours les mêmes cantiques dont les principaux et les plus connus sont « Joseph mon cher fidèle », « Dans le calme de la nuit », « Allez mon voisin », « Il est né le divin enfant » et bien d’autres encore.
De la tradition ancestrale comme le Chanté Nwel aux traditions culinaires il n'y a qu'un pas.
Autrefois, lors des ces « chanté Nwel», on servait en dehors du traditionnel punch, du sirop d’orgeat aux dames, ainsi que du chocolat à l’eau épaissi au toloman pour se réchauffer du « froid piquant » des nuits de décembre…
Noël démarre donc bien avant le 25 décembre et dès la fin du mois de novembre, on prépare le « schrubb » avec des écorces d’oranges que l’on fait macérer dans du rhum au soleil. Celui-ci ainsi que les diverses liqueurs de cacao, de coco, n’étaient servis qu’à partir du jour de Noël.
La table est bien évidemment à l’honneur en ce jour de Fête Noël, les cuisinières préparent donc les recettes traditionnelles avec le cochon, le boudin créole, la viande pour les petits pâtés et le ragout bien épicé, sans oublier le traditionnel jambon caramélisé aussi appelé « jambon de Noël », un vrai régal.
Jeudi 15 décembre – Mouillage baie des Flamands
Un peu avant 08 heures, la flotte Medatlan appareille pour Fort de France. Les voiliers mouillent sous le Fort St Louis, fort du XVIIème siècle de type Vauban abritant la base navale où nous devons nous réunir pour un debriefing du rallye aller et évoquer les grandes lignes du rallye retour.
Réunion des médatlantistes au Fort St Louis |
La flotte Medatlan baie des Flamands |
A 18h30 nous sommes chaleureusement accueillis par le président du Yacht Club de Martinique.
Un cocktail dinatoire est organisé en notre honneur avec une petite surprise fort agréable : une démonstration de danse antillaise. Biguine, Zouk, pensez-vous ? Point du tout. L’association Tradition Peyinois créée en 1992 nous présente le quadrille martiniquais. Étonnant métissage ! Une pincée de quadrille européen et une pincée de mélodies et de rythmes africains et la « haute-taille » ou « taille-haute », nom du quadrille des îles est né.
Quadrille martiniquais |
La quadrille est une danse d’importation du 17ème siècle, d’origine européenne. Elle fut d’abord adoptée par les colons des milieux bourgeois puis par le milieu rural. Cette danse fut influencée par les 5 musiques qui existaient déjà dans les campagnes antillaises et pratiquées dans les caraïbes. Les différents mouvements sont dictés par un chanteur commandeur qui donne la cadence et le rythme. Les élégantes danseuses aux robes en madras et danseurs tout de blanc vêtu sont accompagnés par un orchestre où se côtoient accordéon, chacha (hochet) siyac (racleur) ou du tambour de basse (tambour sur cadre).
L’appellation martiniquaises de « haute-taille » ou « taille-haute » est sans doute liée au nom d’une coupe de robes très prisée par les dames pour aller au bal et qui leur faisait la taille haute, le nec plus ultra de l’époque.
L’appellation martiniquaises de « haute-taille » ou « taille-haute » est sans doute liée au nom d’une coupe de robes très prisée par les dames pour aller au bal et qui leur faisait la taille haute, le nec plus ultra de l’époque.
Vendredi 16 décembre – Fin de Medatlan pour Jean-Pierre, notre équipier, qui s’envole vers Marseille des souvenirs plein la tête, des kilos en moins pense-t-il (mais le verdict de la balance à l’arrivée à Marseille sera tout autre. Il n’a finalement pas perdu un gramme pendant la traversée …). Jean-Pierre, notre marseillais, emporte avec lui sa bonne humeur, son entrain, et son accent chantant et laisse un vide cabine arrière.
Départ de Jean-Pierre |
« Et maintenant qu’allons nous faire….. » ?
A nous le plan d’eau de l’Archipel des Caraïbes, le soleil, la mer, la biguine, cuisine antillaise, le rhum mais aussi les randonnées à l’intérieur de l’île (montagne pelée pour ne citée que celle-là) …. !
Entre la Floride et le Venezuela les îles des Caraïbes forment un arc de 2500 km. Cet archipel découvert par Christophe Colomb en 1492 sépare l’océan Atlantique de la mer des Caraïbes. Au nord se trouvent les Grandes Antilles. Au sud, les Petites Antilles comprennent du nord au sud les Iles Vierges (américaines et anglaises), Anguilla, St Martin en partie française et en partie néerlandaise, les Antilles néerlandaises, St Barthélémy (Fr*), Antigua et Barbuda, Montserrat, la Guadeloupe (Fr*), la Désirade (Fr*), les Saintes (Fr*), Marie Galante (Fr*), la Dominique ; la Martinique (Fr*), St Lucie, St Vincent et les Grenadines, La Barbade, Grenade, et Trinité et Tobago.
Les petites Antilles seront notre bassin de navigation pendant les 5 mois à venir. Mais 5 mois vont-ils être suffisants ?
La Martinique, département français depuis 1946, 80 km dans sa plus grande longueur et 39 km dans sa plus grande largeur, est située au centre de l’arc des Caraïbes. Les distances se révèlent toutefois trompeuses sur ces terres bosselées où le macadam tourbillonne comme une danseuse des îles entre deux haies de cannes à sucre ! Mais prendre son temps demeure une des premières vertus martiniquaises ! Parfait nous sommes en vacances….
Les Martiniquais sont 410 000, pratiquement tous métissés. Filles et fils de paysans bretons, marins espagnols, esclaves du Bénin marchands d’Asie ou fonctionnaires parisiens, ils ont aboli les frontières.
Le succès touristique de l’île repose sur deux atouts :
- la mer, d’abord. Omniprésente elle compose tous les paysages martiniquais. Plein sud, elle vient mourir en douceur sur les plages de sable blanc, révélant toute la magie de la mer des Caraïbes, cet immense bassin qui court depuis la Floride jusqu’au Venezuela. A l’opposé, cap au nord, et la voici qui se coiffe d’écume, se cogne aux falaises en vagues turbulentes, car ici ce sont l’Atlantique que nous avons traversé pour arriver à ce petit paradis et les vents du large qui lui donnent tout son caractère,
- le soleil, ensuite. Il est de toutes les saisons, même si, durant l’été, il partage le ciel avec ces grains qui redonnent couleur et vie à la nature des tropiques. Même si à l’automne en particulier, la station météo locale détecte parfois quelques cyclones qui, heureusement ne touchent pas tous terre mais dont les navigateurs que nous sommes doivent se méfier comme de la peste. Les Martiniquais le confessent volontiers : qu’on supprime « leur » soleil et c’est tout l’appétit qui s’en va, le bonheur qui bascule ! Heureusement rares sont les jours de l’année où il ne rayonne pas avec éclat.
Mais avant partir à la découverte de l’arc antillais, je me permets, en quelques lignes, d’être le porte-paroles de mes compagnons. Je ne pense pas mentir en affirmant qu’au terme de la partie Est-Ouest du Medatlan, la majorité des équipages, novice en matière de traversée de l’océan atlantique, est fière d’avoir su larguer les amarres pour relever le défi de cette traversée. Le rêve (d’adolescent pour certains) est devenu réalité.
Alain, skipper d’Embellie, excellent marin toujours serein, formé à l’école de la mer depuis des décennies fait figure d’exception avec 9 traversées à son actif.
L'école de la mer apprend l’humilité et révèle les véritables traits de caractère des équipiers. Il est difficile de dissimuler pendant 60 jours sa « vraie nature » dans un espace de vie restreint allant de 10 mètres à 14 mètres de long. La bonne entente n’est viable qu’au prix de concessions réciproques.
Expérience maritime et humaine ainsi fut Medatlan Est-Ouest et sera Medatlan Ouest-Est. Quelle aventure !
Les Antilles en images
Le skipper |
Le diamant |
Philéas aux Antilles |
Chez Malou à Morne Rouge |
NOTES
*Fr : Française