Mercredi 30 mai – St George – Les
Bermudes
Notre
appareillage prévu pour aujourd'hui est incertain. Depuis quelques jours nous
surveillons l'évolution de la tempête tropicale Béryl. Son parcours est
erratique. Le choix de notre route doit constamment être remis en question et
réajusté. Ce matin le NAVTEX(1) nous informe que Béryl continue à se
diriger vers le sud et contrecarre nos plans. Nous hésitons à quitter notre
mouillage confortable pour aller nous jeter dans la gueule du loup. Nous
attendons la mise à jour de la météo avant de prendre notre décision.
L'équipage, préparé psychologiquement à un départ imminent, est silencieux,
contrarié par ce contretemps. Nous sommes dans l'expectative d'une évolution
favorable.
Béryl s'est
enfin décidée à prendre du nord. A 17h00 l'appareillage est confirmé nous
remontons l'ancre. Au passage nous saluons une dernière fois nos amis du RM 1200
Pen Gwen arrivé la veille des Iles Vierges. En congé sabbatique pour deux ans,
ils quitteront dans quelques jours la zone à cyclone pour New York.
Philéas s'engage dans le chenal bien balisé et longe les côtes bermudiennes.
L'équipage observe en silence les petites criques défilant sous ses yeux.
Moment solennel, chacun d'entre nous grave au fond de sa mémoire les images de
cet archipel isolé.
Les Bermudes nous reverront-elles un jour ?
Le vent
paresseux de sud sud-est force 2(2) n'est pas pressé de nous voir
nous éloigner. Nous hissons le spi et faisons route au largue tribord amure en
direction de l'archipel des Açores. Philéas file entre six et sept nœuds.
Soudain le regard de Laurent est attiré par une forme insolite. Derrière nous à
contrejour dans le soleil couchant, une baleine nous souhaite une bonne
navigation. Elle plonge à plusieurs reprises, son immense queue émerge de
l'océan, puis disparaît.
Traversée vers l'archipel des
Açores
Mon premier
quart de nuit n'en finit pas. Difficile de reprendre le rythme après six jours
d'escale. Je suis à l'affût d'âmes qui vivent. Mais non, rien ! Au loin, seuls les feux
de navigation de deux voiliers percent l'obscurité.
La force du
vent s'affirme peu à peu. Les conditions
de vie à bord restent agréables. Laurent en profite pour mettre à l'eau le rapala.
Si les poissons le boudent, les puffins des Anglais, attirés par son relief,
semblent intéressés. Ils le survolent à plusieurs reprises puis l'un d'entre
eux se décide à aller voir de plus près. Atterrissage à la surface de la mer,
tête immergée à la recherche du casse-croûte, l'oiseau pédale les pattes dans
l'eau en battant des ailes. Rapidement Laurent ramène la ligne à bord, notre
menu ne prévoit pas de volatile ! Dépité le puffin ne comprend pas, son repas a
disparu. Il continue à survoler la zone. Ses camarades viennent à la rescousse.
La chasse continue pour les procellaridés, fin de la pêche pour Laurent.
Compagnons de voyages, ces oiseaux pélagiques profilés pour le vol nous offrent
un spectacle journalier. Pour monter ils étalent leurs ailes longues et fines
pour prendre le vent, les replient et les abaissent pour redescendre comme le
font certains avions de chasse. Les pattes restent bien dans le prolongement de
la queue.
Les journées
se suivent mais ne se ressemblent pas. Le vent forcit considérablement. Nous
réduisons notre voilure. Philéas change de garde-robe à chaque saute d'humeur
d'Eole. Le génois est enroulé, la trinquette(3) est hissée, deux ou
trois ris(4) sont pris dans la grand-voile. La houle s'affirme et
s'intensifie, les grains se succèdent. La mer courroucée nous inonde de paquets
de mer. Les cirés, sortis de la
naphtaline, ne nous quittent
plus, l'humidité s'installe, les vêtements salés restent poisseux. Le pilote
automatique manque de vivacité, il a du mal à gérer les déferlantes. Il perd
pied et hop un empannage intempestif. Le frein de bôme devait rêver lui aussi. La
bôme entraîne avec elle un arceau du bimini, le pied arraché gît sur le pont.
Christian, de quart, saute sur la barre pour rétablir la situation, Quant à
nous, nous saisissons les écoutes des voiles. Le bimini attendra, l'urgence
n'est pas là. Pendant deux jours le baromètre continue à baisser, la dépression
se déplace à vitesse d'omnibus, Philéas file à celle du TGV !
Dimanche 3
juin, jour de relâche pour Eole. Il faiblit progressivement pendant mon quart.
A 4h00 du matin plus un moindre souffle ne vient jouer avec les voiles. Le speedomètre
affiche une vitesse nulle, le gréement balloté grince. Le moteur a des belles
heures devant lui. Laurent dans sa cabine est aux premières loges pour ce
concert nocturne peu harmonieux. Croches, demi-croches, noires, blanches ? Pas
du tout, l'orchestre ne connait que la mélodie monotone diesel de Volvo Penta(5)
!
Sans doute
attirés par cette symphonie, des dauphins viennent me rendre une visite de
courtoisie pendant mon quart matinal. Ils ne s'attardent pas, la musique n'est
probablement pas à leur goût. Dommage pas de ballet aujourd'hui ! En début
d'après midi, Eole a finalement pitié de nos oreilles, il écourte son repos
dominical. La brise a cependant du mal à s'établir pendant les jours suivants.
Toujours à dominante sud, elle prend tantôt de l'est, tantôt de l'ouest, son
intensité varie entre huit et trente nœuds(6). Peu importe nous
avons de l'air pour nous rapprocher des Açores. La température s'infléchit de
jour en jour. La douche à l'eau de mer, plage arrière, demande une réelle
motivation. Le premier contact est saisissant. Nous guettons un rayon de
soleil, armés de courage et d'un seau nous évitons de réfléchir et affrontons
l'épreuve d'un premier jet froid sur nos corps tièdes (7). L'hygiène
n'a jamais été aussi revigorante !
Les journées
s'organisent autour des quarts(8) et des repas. Chacun
organise ses périodes de repos selon son rythme physiologique et son humeur.
Les nuits
épargnées par les nuages, les océanites tempêtes viennent distraire mes quarts de lune (9).
Petits oiseaux marins infatigables au vol bondissant comme celui des
chauves-souris, ils ressemblent à des hirondelles. L'heure n'est cependant pas
toujours à la rêverie, la brise capricieuse et jalouse sait reprendre et
monopoliser toute l'attention du veilleur.
Lorsque la mer
courroucée se réveille, la houle immodérée et saccadée perturbe le sommeil des
équipiers de repos. Le veilleur quant à lui, balloté en tous sens, compte les
heures qui le séparent de sa bannette(10). En revanche si le vent
fléchit trop, la préoccupation est de capter le maximum d'air dans le spi,
notre ultime voile de propulsion pour avancer au portant.
Cinquième jour
depuis notre appareillage des Bermudes, le premier voilier de la flotte ayant
opté pour une traversée de l'Atlantique par la route directe est annoncé à
Horta(11). Embellie, centurion 40, parti vingt-quatre heures après
les autres de St Martin, navigue plus vite que son ombre. Alain son skipper
septuagénaire n'en est pas à son coup d'essai. Il a de multiples traversées à
son actif. A n'en pas douter cet excellent marin se sent pousser des ailes en
mer ! Les cinq autres voiliers touchent progressivement Horta un à trois jours
plus tard. La navigation continue pour les trois outsiders bermudiens(12).
La nuit tombe,
les nuages s'emploient à cacher les étoiles. L'obscurité est totale. Le quart
ne va pas être plaisant. Pour couronner le tout, Philéas est encerclé de
grains. La pluie ne tarde pas à déferler. Les yeux scrutent l'horizon mais
restent aveugles. Le lendemain soir, le brouillard prend le relais. La
visibilité est nulle. C'est à ce
moment là que le bras du tangon décide de céder. Le génois tangonné est enroulé
à la hâte. La nuit suivante le vent instable joue au chat et à la souris. Le
spi hissé en début d'après midi demande des soins attentifs pour rester gonflé.
De quoi occuper le petit personnel !
Arrivée aux Açores
Lundi 11 juin
2012, nous apercevons la silhouette de Florès, l’une des deux îles du groupe
occidental des Açores. Pas de vigie postée dans le hunier pour crier
« terre, terre ! » mais voir apparaître à l’horizon les contours
d’une île est toujours un moment d’émotion particulier. Aboutissement d’une
période de navigation plus ou moins longue, soulagement ou tout simplement
curiosité, chacun ressent avec sa sensibilité propre ces premiers instants.
Peut-être y a-t-il aussi à l’approche d’une île encore inconnue le côté
mystérieux qui fascine. L’abstrait devient concret ! Les Açores, sont là
devant nous au bout de cette vaste étendue d’eau jusqu’ici sans fin. Nous avons
eu les yeux rivés sur l’anticyclone des Açores pendant des semaines, nous
allons maintenant découvrir l’archipel du même nom.
A 20h00, après
12 jours de mer et 1731 nautiques(13) parcourus depuis Les Bermudes, Philéas entre
dans le port de Lajes. Une place est disponible, nous accostons devant un vieux
gréement. Des plaisanciers en escale attendent sur le quai, attrapent les
aussières qu’ils amarrent au catway(15). Nous échangeons quelques
mots sur les conditions de notre traversée. Ce soir nous arrosons notre arrivée
autour d’un ti-punch, tradition oblige !
Lajès -Ile de Florès |
La petite marina en service depuis juillet 2011 est conçue pour accueillir entre 20 et 30 voiliers. Les autorités locales sont d’une gentillesse hors du commun, tout comme les habitants du village. Nous ne restons malheureusement qu’une journée, notre appareillage pour retrouver à Horta nos camarades medatlantistes est fixé au 13 juin.
Les Açores,
région autonome du Portugal,
sont un archipel qui se trouve dans l'océan
Atlantique nord, à environ 1 500 km à l’ouest de Lisbonne et du
nord-ouest du Maroc. Toutes les îles des Açores sont d’origine volcanique et la
plupart est soumise à une intense activité sismique. Les neuf
îles sont réparties en trois groupes géographiques naturels : le groupe
oriental (São Miguel et Santa
Maria), le groupe central (Faial, Terceira, Graciosa,
São
Jorge, et Pico) et le groupe occidental (Flores
et Corvo).
D’une
superficie de 141 km2, Florès est l’une des neuf îles de l’archipel
des Açores. Réputée pour être la plus verdoyante de l'archipel, bordée de falaises
au nord-est, l’ile constituée d'un plateau central de 700 mètres d'altitude en
moyenne, est un paradis pour les randonneurs. Au centre de Florès un volcan
aujourd'hui éteint avec sept lacs volcaniques offre un paysage grandiose aux
âmes sensibles. Le lac Lagoa Funda est considéré comme le plus beau. Águas Quentes
est un ensemble de sources chaudes et sulfureuses. Les lacs se sont formés au
creux de caldeiras (anciens cratères).
Hydrangea (Hortensia) |
Le mercredi 13 juin nous faisons route vers Faial. Le vent est faible. Le spi reprend du service pour couvrir les 130 nautiques qui nous séparent de Horta.
Nous arrivons à la marina au petit matin où nous sommes
accueillis par nos amis de P’tit mousse. C’est avec grand plaisir que nous
retrouvons nos compagnons du rallye MEDATLAN arrivés quelques jours avant nous.
Nous ne man- quons pas d’im- mortaliser notre passage aux Açores par une photo de groupe prise autour de la fresque(14) avec l’emblème de MEDATLAN peinte avec dextérité par Patrice, équipier à bord de Babur Amor.
Nous ne man- quons pas d’im- mortaliser notre passage aux Açores par une photo de groupe prise autour de la fresque(14) avec l’emblème de MEDATLAN peinte avec dextérité par Patrice, équipier à bord de Babur Amor.
Un autre passage obligé est le café sport ouvert en 1918 par Henrique Azevedo.
Il est le lieu de rassemblement des marins de passage. Ses descendants ont
repris le flambeau, José (dit Peter), qui
en a fait un lieu mythique, puis José Henrique, 3ème génération. Le café sport attire les voileux et les curieux à
tout moment de la journée et de la nuit…..
Le lieu abrite de nombreuses cartes marines, des souvenirs de voyages et
des portraits des grands navigateurs passés par là. À l'étage, une collection
de dents de cachalots
(scrimshaws) gravées ou sculptées vaut le détour .
Notre séjour à Horta est l’occasion de découvrir les îles de Faial bien entendu et de Pico distante de 5 nautiques seulement de la première.
Fameuses fresques du port d'Horta |
Du point de vue géologique, l'île est
particulièrement intéressante. Elle se compose d'un très ancien volcan
bouclier, le volcan de Riberinha, situé à l'extrémité nord-est de l'île. Ce
volcan a été à l'origine de la proto-île de Faial. Depuis, il a été largement
détruit par l'érosion et par des forces tectoniques.
La péninsule de Capelo, constituée
d'une chaîne liné- aire de volcans basaltiques forme une excroissance orientée vers le
nord-ouest de l'île. Le volcan de la Caldeira, édifice polygénique, a connu 14 éruptions de nature sub-plinnienne
depuis environ 15 000 ans. Deux de
ces éruptions ont été particulièrement violentes. La dernière est vraisemblablement
à l'origine de la forme de la Caldeira actuelle, la plus récente caldeira de
l'archipel des Açores (environ 2 km de diamètre et 400 m de profondeur, aux
parois particulièrement abruptes).
Péninscule de Capelo |
Volcans, cratères, végétation luxuriante, caldeiras,
points de vue de toute beauté nous sont offerts comme cadeaux de bienvenue.
Partout des haies de hydrangea bordent les chemins. L’hydrangea est une grande
famille. Nous connaissions déjà les plantureux hortensias aux grosses têtes
rondes dans de somptueuses nuances de bleu, de rose, de violine… Nous
découvrons une autre variété de forme différente, rehaussée de petites fleurs
blanches. Le seul bémol à un séjour parfait est la météo. Les Açores, en ce
mois de juin, sont bien arrosées et l’humidité s’installe à bord
de Philéas. Nous guettons le moindre rayon de soleil pour aérer et tenter
d’assécher un peu Philéas. Les autochtones nous affirment qu’autant de pluie en
cette saison est un phénomène
inhabituel ! Et pourtant….
Nous profitons d’une journée sans trop de nuages
pour faire une incursion par ferry sur Pico. Le volcan Ponta do Pico d’une altitude de 2351 m, dont
le sommet est le plus élevé des Açores et du Portugal, se dévoile enfin devant
nous. Les appareils photographiques sont sortis sans attendre avant qu’un écran
blanchâtre ne vienne recouvrir cette montagne de nature essentiellement
basaltique.
L'île de Pico d’une superficie de 444,8 km² s’étend sur 42
km de long et 15,2 km de large et compte une population de
15 500 habitants. Le tourisme est encore marginal. Cependant un
éco-tourisme, soutenu par l'Union européenne, se développe
progressivement : observation de cétacés, randonnées autour des volcans… À
Lajes do Pico, l'Espace Thalassa invite à aller à la rencontre des baleines et des dauphins lors de
sorties en mer.
L'île de Pico conserve aujourd'hui encore les
vestiges d'une longue tradition de chasse à la baleine, avec l'industrie baleinière. Après l'intégration du Portugal
dans l'Union
européenne, les habitants de Pico ont dû développer un autre modèle
économique. Si les activités de pêche, notamment du thon, restent encore
fortes, une proportion importante des ressources provient désormais de
l'agriculture et de l'agro-alimentaire : fruits, vin, lait, fromage.
Jeudi 21 juin milieu de matinée, premier jour de
l’été paraît-il, Philéas appareille pour l’île de Sao Miguel. La météo n’est
pas vraiment favorable mais l’envie d’aller voir ailleurs devient pressante.
Nous devions partir hier déjà pour Sao Jorge mais y avons renoncé à l’annonce d’un
vent de secteur d’est. Très vite nous méditons sur la devise d’un marin belge
rencontré à la marina : « il
faut mieux regretter d’être rester au port plutôt que de regretter d’être en
mer…. ». Pendant deux jours nous sommes copieusement arrosés soit par
les embruns soit par la pluie voire les deux à la fois. La première journée d’été
nous tirons des bords et la mer nous ballote sans retenue. Vers minuit le vent
tourne enfin et nous commençons à progresser raisonnablement vers Sao Miguel où
nous arrivons exténués en fin de journée. L’été arrive avec deux jours de
retard et nous en profitons pour dessaler, assécher et aérer Philéas. Le catway(15)
F53 de la marina de Ponta Delgada prend des allures de puces nautiques, les
coffres sont vidés, les cirés rincés sont suspendus dans le cockpit, les bottes
prennent l’air plage avant….
Sao Miguel est la plus grande des îles de
l’archipel avec 65 km de long et 14 kilomètres de large. Elle compte une
population de 140 000 habitants. Le nettoyage de printemps à bord de
Philéas étant terminé nous allons profiter de quelques jours de beau temps pour
visiter Sao Miguel et découvrir la gastronomie locale. Sao Miguel est réputée,
entre autres, pour son fromage, son vin, ses ananas et …son thé. Les cartes
proposent un panel varié de poissons et fruits de mer. Les amateurs n’ont que l’embarras du choix. Le cozidos das furno, plat de viande et de légumes cuits à
l’étouffée dans un trou creusé dans la terre volcanique, est une curiosité
gastronomique à ne pas manquer. Une escale épicurienne en perspective avant de nous rapprocher des côtes espagnoles !!!
(1) NAVTEX : appareil
recevant les bulletins météo
(2) Vent de force 2 :
légère brise de 4 à 6 nœuds (6 à 11 km/h)
(3) génois et trinquette
sont des voiles d'avant
(4) prendre un ris :
lorsque le vent forcit, la superficie de la grand-voile peut être réduite en
prenant ce que l'on appelle un ris. Le
nombre de ris pris dépend de la force du vent. Sur Philéas nous pouvons prendre
jusqu'à trois ris.
(5) marque du moteur diesel installé à bord de Philéas.
(6) 8 à 30 nœuds : 14 à 55 km/h
(7) Lors de grandes
traversées, une bonne gestion de l'eau est importante. Notre source n'est pas
intarissable. Nous vérifions régulièrement le stock de nos deux réservoirs.
L'eau est par conséquent utilisée avec parcimonie. Nous nous lavons
à l'eau de mer et nous rinçons à l'eau douce après un premier rinçage à l'eau
de mer.
(8) Chaque équipier
effectue 8 heures de quart par journée réparties en deux périodes de 4h d'affilée.
(9) Quart de lune : clin
d'œil. Lorsque la lune est visible pendant mon quart.
(10) bannette : couchette
(11) Horta : port de l'île
de Faial (Açores)
(12) départ des Bermudes
des 3 outsiders : Orion le 26 mai au matin, Bellatrix le 29 mai au matin et
Philéas le 30 mai en fin d'après midi.
(13) 1731 nautiques :
3206 km
(14) Il est d’usage que les
voiliers faisant escale aux Açores immortalisent leur passage en peignant soit
à même le sol soit sur les murets qui bordent la marina une fresque avec
l’emblème du bateau, témoignage à la manière des ex-voto peints.
(15) Catway : Petit
ponton flottant parcourant la longueur d’un bateau amarré, destiné à la
circulation des personnes. Le catway est amarré à un ponton ou à un quai.
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