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samedi 14 juillet 2012

18 - FIN DES AVENTURES MEDATLANTISTES DE PHILEAS ET DE SON EQUIPAGE



PHILEAS QUITTE  LES AÇORES POUR LA MÉDITERRANÉE


Mercredi 26 juin  – Philéas quitte Les Açores

Philéas appareille de Ponta Delgada en fin de matinée. Nous sommes rappelés d'urgence en France et modifions notre programme pour arriver rapidement. Les escales portugaises et espagnoles envisagées initialement  sont remises à une navigation future. Le vent est faible, nous envoyons le spi et progressons raisonnablement. A minuit plus un souffle d'air, nous démarrons le moteur en attendant le retour d'Eole. Les jours suivants, le vent reste instable mais les conditions de navigation restent agréables. Des dauphins viennent à notre rencontre et s'attardent longuement autour de Philéas. Nous restons de grands enfants et suivons avec émerveillement et sans lassitude leur évolution gracieuse.  

Chemin faisant….

La ligne se tend. Alerte ! Tout l'équipage se précipite sur le pont. Philéas file 6 nœuds, nous enroulons le génois pour réduire notre vitesse et  permettre à Laurent de remonter sa prise intacte, une belle dorade coryphène, la première depuis notre départ de St Barthélémy. Christian, maître poissonnier, en découpe des filets dont la moitié sera mise à mariner dans un mélange à proportions égales de sel fin et de sucre. Cette étonnante recette nous a été recommandée par Jean-Claude, plaisancier féru de pêche, rencontré aux Açores. Perplexes mais curieux nous tentons l'expérience. Vingt-quatre heures plus tard nous découvrons un plat à saveur nordique. 
Le dimanche 1er juillet est une journée thalassothérapie à bord de Philéas. Pour célébrer le premier jour du mois, un package complet est offert à chaque membre de l'équipage : hydrojets à profusion plage avant, douche à volonté pour le veilleur dans le cockpit et piscine d'eau salée plage arrière !
A l'intérieur l'insouciant qui oublie de se tenir entame une chorégraphie peu harmonieuse qui s'achève inéluctablement contre une cloison s'il ne perd pas pied avant. Le forfait est valable vingt-quatre heures sans supplément. Dans la nuit nous bénéficions d'un bonus. La houle se creuse et s'acharne sur Philéas. Le pilote automatique n'apprécie guère et fait la forte tête. Il décroche constamment. Le veilleur bondit sur la barre à chaque rébellion du pilote et reprend l'affaire en mains. Au lever du jour la mer et le vent s'assagissent.  Nos quatre amis de P'tit Mousse,  situés à une vingtaine de nautiques dans notre sud, contactés par VHF, n'ont pas été épargnés non plus. Ils ont choisi d'assurer des périodes de quart de trois heures par binôme. Sur Philéas nous n'avons rien changé à notre régime de veille  habituel, relève du veilleur toutes les quatre heures.
Les équipages n'ont pas le teint très frais ce matin. Après la furie dominicale le beau temps prend le relais. Nous en profitons d'autant plus que les conditions météo vont à nouveau se dégrader dans la nuit si les prévisions s'avèrent exactes. Motivé par les défaillances répétées du pilote automatique de la nuit dernière, Christian se décide à remonter le régulateur d'allure(1) délaissé depuis notre arrivée aux Antilles. Par forte houle il barre incontestablement mieux.     
Amélioration de l'ordinaire
Et voilà le travail...

  ...  Le  jour suivant, le vent farceur souffle de secteur est. Notre retour en Méditerranée s'annonce mal. Sagement nous renonçons à passer le détroit de Gibraltar bout au vent(2) et contre le courant(3). Inutile de s’entêter ! Plutôt que de lutter contre les éléments nous décidons de faire escale à Barbate situé à dix nautiques au sud. Peu de temps avant d'atteindre la marina, la ligne file. Quelques minutes plus tard, Laurent remonte un beau thon. Une belle prise, nous le voyons déjà dans nos assiettes préparé à la tahitienne....! 
Le lendemain à midi, installés avec nos amis de  P'tit Mousse dans le cockpit de Philéas, nous partageons le fameux poisson cru.
Nous ne nous éternisons pas et  appareillons  pour franchir le détroit de Gibraltar avec un courant favorable.

Retour en Méditerranée

Très vite Tarifa se rapproche, le courant(3) est impressionnant de par sa force. La mer se déforme et prend l'aspect d'un immense bain à  remous. Les jacuzzis font piètre figure à côté de cette marmite géante bouillonnante. Philéas est propulsé sans effort vers le détroit à l'incroyable vitesse de 10,5 nœuds. P'tit Mousse nous suit à distance raisonnable. Pour la première fois nous franchissons Gibraltar en tee shirt, short et lunettes de soleil. Les cirés restent secs. Nos passages précédents n'ont jamais été aussi plaisants. Nous apprécions.  
Progressivement le courant s’atténue et le vent faiblit jusqu’à devenir nul après le Cap de Gata, à notre grand dam ! Denys de P’tit Mousse nous propose de nous remorquer. Le moteur de son sun odyssée 42CC est plus de deux fois plus puissant que celui de Philéas. Nous progressons à une vitesse de 5 nœuds sans consommation excessive. Nous parcourons ainsi 29 nautiques jusqu’au retour temporaire d’Éole. 

Préparation du lance-amarre
Envoi du lance-amarre


Et c'est parti...
Réception de la remorque par P'tit Mousse
Nous décidons de faire relâche une journée à Alicante en espérant le retour du vent. A 23h00, le 6 juillet nous accostons à la marina Deportiva.
Alicante, seconde ville la plus importante de la communauté valencienne située au sud-est de l'Espagne est implantée dans une plaine délimitée par une série de collines. Avec ses 169 mètres d’altitude, le mont Benacantil,  coiffé par le Château de Santa Barbara, la domine. Au recensement de  2009, Alicante comptait 334 757 habitants et  452 462 habitants avec les localités voisines.
L’économie de cette ville prospère repose essentiellement sur le tourisme.  Elle exporte également du vin, de l'huile d'olive et des fruits et possède des industries  incluant l'agro-alimentaire, le cuir, les textiles et la poterie. Les spécialités culinaires sont le touron (sorte de nougat décliné à divers parfums) et la paëlla.
Alicante est fière de son esplanade d'Espagne connue populairement comme « La Explanada »,  belle promenade jalonnée de palmiers située à proximité  de la mer. C'est le lieu favori des autochtones et le symbole du tourisme. Quantité de bars, de restaurants, et un kiosque à musique bordent cette allée. Le sol de cette esplanade est recouvert par de  belles mosaïques ondulées (plus  de 6 millions de pièces de trois couleurs différentes : du rouge, du noir et du blanc).

Esplanade d'Espagne
Mont Benacantil

Vue de la mer Alicante comme la plupart des villes balnéaires de la côte espagnole n’est pas une réussite esthétique… Ses magnifiques plages sont dénaturées par des constructions monstrueusement laides rivalisant de hauteur. Des immeubles ont pris possession des rivages. Ils s’étendent sur des kilomètres et envahissent également l’intérieur de la ville. Les promoteurs avides de rentabilité n’ont aucun scrupule. Le gain maximum sans complexe est leur leitmotiv. Dans les années 1970 la France avait pris le même chemin mais elle a su fort heureusement bloquer cette frénésie à altérer la beauté de ses côtes au nom du profit. Néanmoins le soleil de la costa blanca déplace les foules. Les plages fourmillent d’estivants en quête d’un teint hâlé qui n'ont d'yeux que pour la mer et le soleil
Alicante vu du château de Santa Barbara

Plage d'Alicante en juillet
                            Le dimanche 8 juillet nous quittons sans regret Alicante en direction de Rosas où nous devons déposer Laurent, notre équipier. Bien entendu la direction du vent ne nous est pas favorable ! Pour sortir de la baie d’Alicante nous sommes contraints à tirer des bords et avons tout le loisir de profiter du paysage d’Alicante… ! P’tit Mousse quant à lui a choisi de faire route directe vers Toulon en s’appuyant sur son moteur. Notre progression est lente, très lente, le vent méditerranéen a décidé de bouder : 40 nautiques(4) en 12 heures ! Si au moins le paysage était plaisant ! Mais non, depuis notre départ de la marina jusqu’au cap de la Nao nous voyons défiler  sous nos yeux soit une végétation aride soit des concentrations d’immeubles hideux de la même trempe que ceux  implantés à Alicante.



Villajoyosa et Benidorm - Côte espagnole ou Dubai ????
Deux jours déjà que nous avons largué  les amarres et le vent ne se manifeste toujours pas. Laurent est inquiet, il calcule les heures le séparant de Rosas où il a un rendez vous impératif. Eole fait une furtive apparition en cours de nuit puis disparait. Finalement nous convenons d’un arrêt rapide à Palamos situé à 25 nautiques au sud de Rosas. Cette option satisfait chacun d’entre nous : Laurent arrive dans les temps et nous, nous évitons un petit détour de 32 nautiques. Ce gain, non négligeable en l’absence d’air, devrait nous permettre de rejoindre le club nautique de la marine à Toulon le 12 juillet où une partie des voiliers de la flotte MEDATLAN est attendue. Si les fichiers GRIB(5) s’avèrent corrects, le mistral pourrait nous donner un coup de pouce…
En attendant la pêche continue à bord.  Je m’affaire à la préparation du dîner lorsque le fil de la canne à pêche s’emballe et se déroule à la vitesse de l’éclair. La tension est extrême, le poisson semble de bonne taille mais résiste peu. Laurent, ravi, remonte un beau germon d’une dizaine de kilos. Les marins ont des protéines pour les jours à venir. Ce soir le cuistot s’adapte et modifie son menu en l’espace d’un quart d’heure.
Le 10 juillet à minuit nous accostons à la station essence de la marina de Palamos. Laurent débarque comme convenu et nous poursuivons notre route en équipage réduit. La durée des quarts est réajustée en conséquence.
Toute la nuit Philéas se traine et lutte contre le courant. Au lever du jour, le vent tant attendu se décide enfin à poindre. Je suis réveillée par une gite importante. Philéas s’emballe, la mer se creuse et le pilote automatique commence à se rebeller. J’enfile à la hâte mon ciré pour prêter main forte à Christian : un ris, puis deux ris dans la grand-voile. Philéas apprécie et file toujours aussi vite ! Cent dix nautiques nous séparent encore du cap Sicié. Un bulletin marine spécial diffusé par le CROSSMED(6)  annonce un avis de grand frais(7) avec rafales(8) sur la zone où nous nous rendons. Le retour de Philéas ne passe pas inaperçu. Eole et Poséidon s’en réjouissent et laissent éclater leur joie !! Un accueil plus discret nous aurait convenu. A partir de midi l’ardeur de la mer s’estompe, les déferlantes cessent. Le parcours du 110 mètres haies prend fin. Sans mur d’eau pour entraver sa route, Philéas ne tape plus dans les lames et progresse mieux. L’accalmie est cependant de courte durée. En fin d’après midi le mistral revient en force et vers 22h30 il est à son apogée, nous flirtons avec 40 nœuds(9) de vent. Les crêtes des vagues partent en tourbillons d’écume. Philéas fait le gros dos, nous réduisons encore la toile : le troisième ris(10)  est pris à son tour et la trinquette fait place au tourmentin(11), sans que notre vitesse ne s’infléchisse. Les feux de navigation des bâtiments croisés jouent à cache-cache dans les vagues. Les déferlantes, sournoises, profitent toujours du moment où nous scrutons l’horizon avec les jumelles pour nous arroser copieusement…. Il est difficile d’assurer une veille  satisfaisante dans ces conditions. Nous surveillons l’écran radar et pointons une tête à l’extérieur entre deux trains de lames(12) au moindre doute. Pour notre dernière nuit de navigation avant notre retour au pays, la mer se charge une fois de plus de mettre du sel dans notre vie(13). A 4 heures du matin, les traits tirés, nous jetons l’ancre aux Deux Frères, situés à un demi-mille à l’est du cap Sicié. La nuit est courte ! Nous avons rendez-vous d’ici quelques heures dans la grande rade de Toulon avec quatre des voiliers MEDATLAN(14).
Le son familier de la corne de brume du président de notre club, organisateur du rallye, retentit. Hubert, embarqué à bord du Dufour 405 Grand Large, Aldébaran, le petit nouveau de la flotte du club nautique de la marine à Toulon vient à notre rencontre et nous réserve un accueil en fanfare. Le préfet maritime de la région méditerranée  nous fait l’honneur de sa présence. Quelques voiliers sympathisants arborant le guidon du club nautique évoluent sur le plan d’eau autour des 5 bateaux prodiges. Joël à bord d’Astérix papillonne de l’un à l’autre en jouant quelques airs d’accordéon. Cinq enfants de l’école de voile légère et leur moniteur participent à cette effusion de joie. Nous sommes tous émus par cet accueil si chaleureux mais avons du mal à réaliser que notre aventure touche à son terme. La joyeuse flottille fait son entrée comme convenu le 12 juillet à 11h30 au club nautique de la marine, où familles, amis ou tout simplement supporters attendent sur le quai, curieux de recueillir nos impressions de voyage.
A bord de Philéas, l’espace de quelques instants, l’envie de faire demi-tour, de repartir nous traverse l’esprit. A ce moment précis, nous comprenons parfaitement la décision de Moitessier, qui lui  n’a pas résisté à la tentation à l’issue du Golden Globe  et a viré de bord sans avoir touché le quai pour répondre à l’appel de la mer. Sur Philéas nous résistons à notre pulsion momentanément. Nous hisserons à nouveau les voiles très bientôt c’est certain mais pas avant d’avoir partagé un verre avec les amis impatients de nous retrouver !  

Hubert et sa corne de brume à l'arrivée
Arrivée des voiliers medatlantistes
A l‘issue du pot et du buffet organisés en notre honneur, les « medatlantistes » ont peine à réaliser que Medatlan est déjà un évènement historique. Animés par le besoin d’échanger nos sentiments, nous nous rassemblons à bord de P’tit Mousse pour commémorer, déjà, une extraordinaire aventure et une expérience humaine hors du commun. Une certaine nostalgie se lit sur les visages  et tous pensent déjà à leur prochaine traversée.

Le skipper se gratte la tête, il songe déjà à repartir.
Les medatlantistes de retour à Toulon
Le reporter toujours aussi bavard au micro....

Après neuf mois d’absence dont cinq mois de navigation dans l’arc antillais et 10 479 nautiques parcourus(15), Philéas retrouve sa place à quai. Ce soir nous avons du mal à redevenir terrien. Nous restons de « ceux qui vont sur la mer » (16) et dormons à bord de notre compagnon de voyage. Une lente réadaptation est nécessaire.


Recueil de l'état d'âme de l'équipage de Philéas le jour du retour au bercail :


"Philéas est de retour à Toulon depuis le 12 juillet. Nous avons encore du mal à réaliser que Toulon n'est pas une simple escale mais la fin d'une belle aventure, d'un beau voyage. Enfin la fin, n'exagérons rien, nous repartirons c'est certain. Nous avons d'autres projets maritimes..... Le virus nous a été inoculé et il n'existe pas de remède. Tout comme nos amis medatlantistes nous sommes déjà nostalgiques et avons du mal à gérer la vie trépidante des terriens que nous allons redevenir par la force des choses. Mais n'ayez aucune crainte le marin en a déjà vu d'autres.

Pour les   Toulonnais je vous invite à consulter Var matin du samedi 14 juillet 2012. Un article dans la presse locale, le jour de notre fête nationale (c'est formidable) nous y est consacré page 5.


Si vous souhaitez en savoir davantage sur une partie de nos projets, je vous conseille de consulter l'éditorial du 14 juillet de l'amiral Hubert Pinon, président du club nautique de la marine et organisateur de notre rallye le site  



2013 : l'année des projets et des préparatifs

Si vous souhaitez en savoir davantage, je vous invite à visiter le site :   






(1)     régulateur d'allure : pilote automatique utilisant l'énergie éolienne
(2)     bout au vent : face au vent
(3)     Juste après la pleine lune, lors de marée de vive eau (marée à fort coefficient) le courant peut atteindre 4 à 5 nœuds dans le détroit.  Philéas passe le détroit un jour après la pleine lune.
(4)     74 kilomètres/heure
(5)     Fichiers GRIB : fichiers météo donnant la force du vent
(6)     CROSSMED : centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée.
(7)     Grand frais : vent de force 7 sur l’échelle de Beaufort (28 à 33 nœuds soit 50 à 61 km/h)
(8)     Rafale : renforcement brutal et passager du vent. Une rafale peut atteindre une vitesse supérieure de 50%  à celle du vent moyen. 
(9)     Un nœud équivaut à 1,852 km/h
(10)     Prendre un ris : lorsque le vent forcit, la superficie de la grand-voile peut être réduite en prenant ce que l'on  appelle un ris. Le nombre de ris pris dépend de la force du vent. Sur Philéas nous pouvons prendre jusqu'à trois ris.
(11)     Tourmentin : voile d’avant plus petite que le génois et la trinquette. Le tourmentin est hissé par (très) fort vent.
(12)     Philéas comme tous les RM dispose de grands pare-brise latéraux et centraux nous permettant d’assurer, en temps normal, une veille depuis l’intérieur du voilier. Par visibilité réduite nous estimons qu’un contrôle depuis l’extérieur n’est pas superflu.
(13)     Petit clin d’œil : Mettez du sel dans votre vie : slogan publicitaire utilisé il y a quelques années  par le bureau de recrutement de la marine nationale. 
(14)     Les autres voiliers de la flottille MEDATLAN ont pris le chemin des écoliers et rallieront plus tard. Les 5 voiliers de retour sont Bellatrix, Orion (tous deux appartenant au club nautique), Namasté, P’tit Mousse avec lequel nous avons fait escale à Barbate et Alicante, et bien sûr Philéas.
(15)     10 479 nautiques : 19 407 km
(16)     Référence à Platon  qui affirmait :   «Il y a trois sortes d'hommes : les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer».
 

4 commentaires:

  1. Je n'avais pas jusque là visité votre site, bravo ,c'est trés interessant et ce récit est agréable à suivre. je vous félicite et suivait avec plaisir vos prochaines aventures.
    cordialement
    Bernard de FIRUZ cnmt

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  2. Merci pour votre intérêt. Loin du port base, l'écriture et les images restent les meilleurs moyens de faire partager à la famille, aux amis et aux sympathisants notre vie sur l'eau et dans les pays hôtes. Ce blog a aussi pour vocation de mettre en exergue qu'en mer on ne s'ennuie pas. La question m'a souvent été posée : "mais que fais tu en mer, tu ne t'ennuies pas durant tous ces jours au milieu de l'eau , n'est-ce pas monotone?". Et bien apparemment non puisque j'ai toujours quelque chose à faire partager...

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  3. Un magnifique talent pour conter un morceau d'aventure maritime où l'humour ne manque pas! Bravo M.J.P

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    1. Merci pour votre commentaire. Connaitrais-je le lecteur M.J.P ?

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