Il semblerait que le temps s’égrène plus vite aux
Etats-Unis, le temps du farniente dans les îles Caraïbes est bien loin. . Depuis l’arrivée de la frégate Hermione en Virginie,
voilà plus d’un mois, nos escales se multiplient. Philéas est entraîné dans une dynamique que rien ne saurait
perturber.
L’Hermione a rendez-vous à Alexandria, en Virginie
également. Philéas choisit de s’épargner un détour de 300 miles sur la Potomac
River où la navigation est bien souvent réalisée au moteur. Nous mettons le cap
sur Annapolis, l’étape suivante, pour le plus grand bien de nos oreilles et de
notre VOLVO PENTA et allons accueillir, une fois n’est pas coutume, l’Hermione
par la route.
Là aussi une population enthousiaste se presse sur le quai
pour accueillir la frégate tant attendue. Un copieux petit déjeuner est offert
par la municipalité, les viennoiseries françaises sont très prisées, nous ne
résistons pas à la tentation de gourmandise… Nos interlocuteurs curieux et intéressés
s’extasient devant ce qu’ils considèrent comme audacieux : une traversée
de l’Atlantique depuis le Sud de la France sur un bateau aussi si petit pour
rejoindre la côte Est américaine. Il est vrai que pour les non-initiés, notre périple peut
paraître un peu fou, alors qu’il est devenu presque banal pour nous, un peu fou et
surtout extraordinaire.
Alexandria est une ravissante cité portuaire fondée en
1749 par des marchands écossais (dont John Alexander qui donna son nom à la
ville). Centre de négoce majeur, les bateaux y faisaient escale avant de se diriger
vers le Royaume Uni. Elle faisait partie du district de Columbia avant d’être
rattachée à la Virginie en 1847. Pittoresque avec ses trottoirs de briques et
ses maisons de style fédéral, le duc de la Rochefoucauld-Liancourt dit d’ailleurs
à son sujet en 1796 : « Alexandria est, au-delà de toute comparaison,
la plus jolie ville de Virginie ».
Pour une fois nous sommes motorisés, et en profitons pour
nous rendre à Arlington, au cimetière national militaire, dernière demeure de
290 000 soldats tombés à la guerre, anciens combattants des guerres américaines,
de la guerre d’Indépendance aux derniers conflits du XXI° siècle. Les
américains, très patriotes, n’oublient pas les hommes et les femmes qui ont
donné leur vie pour leur pays, ils les honorent et entretiennent moult
mémoriaux. Crée durant la guerre de sécession sur les terrains d’Arlington
house, l’ancienne propriété de l’épouse du général Lee, le chef des Armées confédérées,
il est situé exactement en face de Washington DC, de l’autre côté du Potomac à
côté des bâtiments du Pentagone.
La tombe des soldats inconnus est l’un des sites les plus
populaires du cimetière. Elle abrite les soldats inconnus des 1ère
et seconde guerres mondiales, des guerres de Corée et du Viet Nam. Grand
tombeau de marbre provenant du Colorado, il est situé sur une colline surplombant
directement Washington. Un garde y est
en faction 24h sur 24. Une horloge dans la tête, il se déplace à intervalles
réguliers d’un bout à l’autre du chemin dallé situé devant le tombeau. La relève de la garde est un rituel bien
établi au cours duquel prenant et quittant répètent un scénario bien orchestré.
La mise en scène est parfois excessive à mon sens ; mouvements de tête
saccadés et répétés, fusil tournant en tous sens simulant l’inspection plus que
minutieuse de l’arme du garde relevé. La démonstration est assez théâtrale.
Parmi les nombreux emplacements du cimetière les plus
connus sont les mémoriaux dédiés aux astronautes disparus dans les catastrophes
des navettes spatiales Challenger et Columbia, et le mémorial du Pentagone en l’honneur
aux 184 victimes de l’attentat du 11 septembre.
Plus loin est érigée la tombe du président John Fitzgerald Kennedy,
de son épouse Jacqueline et de leurs deux enfants. Après la mort de son époux
Jacqueline s’est inspiré du modèle français de la flamme éternelle de la tombe du
soldat inconnu sous notre arc de triomphe. Une flamme permanente brûle au
centre du mémorial familial.
La durée de notre escale ne nous permet qu’un survol de la
capitale fédérale des Etats-Unis. Contrairement à la majorité des grandes villes
américaines Washington DC ne regorge pas de gratte-ciel. La plupart des
immeubles restent à taille humaine à l’instar des grandes capitales européennes
qui lui ont servi de modèle. Pour cette même raison son plan est assez aéré,
composé de vastes avenues bordées d’arbres et de nombreux espaces verts. Il est
relativement facile de se repérer ; Washington est divisé en 4 quadrants
(NW-NE-SW et SE). A leur intersection s’érige le Capitole.
En revanche le stationnement devient vite un enfer. Les parkings
sont la plupart du temps complets et les places disponibles le long des trottoirs
rares. Il est d’ailleurs impossible de rester au-delà de 2 heures d’affilée.
Les contrôles sont fréquents et les amendes de l’ordre des 100 dollars dissuadent
les contrevenants potentiels. Il nous est arrivé de tourner pendant plus d’une
heure pour trouver un emplacement vacant.
Les musées à Washington sont légion et la plupart sont gratuits.
La ville peut se prévaloir de promouvoir la culture pour tous. La découverte
des musées fait partie du programme scolaire. Nous rencontrons régulièrement
des classes entières accompagnées de leurs professeurs. Chaque groupe est
identifiable à un tee shirt uniforme, aucune crainte de perdre un étourdi.
C’est l’organisation américaine !
Nous axons nos visites sur les trois quartiers les plus populaires de la capitale Downtown, National Mall et Capitol Hill. Le musée de l’Air et de l’Espac, très réputé, ouvre le ban de notre séjour culturel. L’aventure spatiale y est comptée. Des appareils aérodynamiques comme le Spirit of St Louis de Lindbergh ainsi qu’une reconstitution de la navette Apollo 11 notamment sont exposés.
Le mémorial de la guerre de Corée est assez particulier.
Il représente un groupe de 19 soldats qui avancent sous la pluie sur le champ
de bataille. Un mur de granit aligne le nom des 58249 victimes (morts et
disparus).
Notre programme de visite est dense : Capitole, Maison Blanche, mémoriaux. Les semelles de nos chaussures s’en souviennent et au final pas de temps pour la flânerie : Dommage mais l’Hermione appareille et nous avons rendez-vous dans le Maryland.
Notre programme de visite est dense : Capitole, Maison Blanche, mémoriaux. Les semelles de nos chaussures s’en souviennent et au final pas de temps pour la flânerie : Dommage mais l’Hermione appareille et nous avons rendez-vous dans le Maryland.
A Annapolis l'accueil de la population, sa gentillesse et sa serviabilité légendaires ne faillissent point. La manifestation de l'étonnement des Américains, de leur regard ébahi sur notre aventure nous fait toujours sourire : "It's amazing !!!"
UN PEU D’HISTOIRE
Port de pêche prospère, Annapolis devient temporairement la capitale des Etats-Unis après la signature du traité de Paris en 1783. Mais en dépit de sa candidature, la ville ne conserve pas ce rôle. Il est décidé de créer une capitale de toutes pièces à Washington DC.
Aujourd'hui Annapolis reste célèbre pour son architecture géorgienne. Elle abrite l'académie navale.
Lors des longs
préparatifs de notre croisière, cette escale s’annonçait conviviale, sous le
signe d’échanges amicaux entre l’académie navale américaine et les membres du
club nautique de la marine, pour la plupart anciens marins voire officiers
généraux. Il n’en est rien. L’hospitalité des autorités militaires locales a
pris du plomb dans l’aile et les portes supposées ouvertes nous claquent au
visage sans explication et sans ménagement. A Annapolis, pas de courtoisie pour
cette escale(1) !
La flottille, faute de
l’espace de regroupement attendu, se disperse
entre mouillages et marinas en attendant la frégate, emblème de l’entre-aide
franco-américaine !
Mais il en faut
davantage pour ébranler les équipages qui ont traversé l’océan pour suivre les
traces de monsieur le marquis(2). Ils poursuivent leur route vers Baltimore, ville
typique américaine avec ses grands immeubles, très animée la nuit. Ici
l’histoire imprègne moins la mémoire des habitants, le berceau de l’Amérique
s’éloigne tandis que nous nous rapprochons de la plus grande ville des
Etats-Unis.
n e w y o r k
L’arrivée à New York
restera gravée dans notre mémoire. Aborder une île, un pays,
une ville par la mer, est toujours un moment magique. Une silhouette se dessine
au loin, se rapproche lentement et finalement se livre au navigateur. Aussi,
imaginez quelle émotion nous a envahis lors de notre approche de New York.
Au milieu de l’Hudson River, la statue de la Liberté, du haut de ses 93 mètres, nous attend depuis 1886, nous souhaite la bienvenue ! C’est tout de même plus émouvant qu’un douanier, aussi aimable soit-il… Nous n’avons d’yeux que pour elle et subodorons l’immense émotion des 17 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, convoitant une terre d’asile entre 1892 et 1954, qui l’ont vue au bout d’un voyage parfois éprouvant, se dresser face à eux.
Au milieu de l’Hudson River, la statue de la Liberté, du haut de ses 93 mètres, nous attend depuis 1886, nous souhaite la bienvenue ! C’est tout de même plus émouvant qu’un douanier, aussi aimable soit-il… Nous n’avons d’yeux que pour elle et subodorons l’immense émotion des 17 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, convoitant une terre d’asile entre 1892 et 1954, qui l’ont vue au bout d’un voyage parfois éprouvant, se dresser face à eux.
Rive
droite, les gratte-ciel sans fin de Manhattan intimident les Européens que nous
sommes. Cette verticalité captive, autant qu’elle ne déroute, et éveille un
sentiment d’oppression, de malaise, pour les non-initiés aux flirts avec ces
géants citadins. Une semaine durant nous les côtoierons, apprendrons à les
identifier et même (peut-être) à les apprécier.
A l’issue de notre escale, la crainte de ce gigantisme s’est envolée. Nous jetons un regard nouveau sur Manhattan, Brooklyn et regrettons déjà de quitter « Big Apple(3) » si vite.
A l’issue de notre escale, la crainte de ce gigantisme s’est envolée. Nous jetons un regard nouveau sur Manhattan, Brooklyn et regrettons déjà de quitter « Big Apple(3) » si vite.
A l’approche du 4
juillet, l’escale de l’Hermione à New York a un parfum particulier : point
d’orgue symbolique, la frégate du général Lafayette vient saluer une autre
Grande Dame, la statue de la Liberté. Lors de son arrivée, l’Hermione lâche une
première salve de canons, salut protocolaire usuel. Les détonations se perdent
dans les rues de Manhattan provoquant des dizaines d’appels apeurés aux
urgences et la mobilisation des commissariats et…. presque la mise aux arrêts
du commandant de l’Hermione. Car New York n’est pas une ville comme les autres,
elle reste meurtrie dans sa chair par l’attentat du 11 septembre 2001. Le
commandant de la frégate ignorait cette phobie persistante tout comme il
ignorait que New York ne l’attendait pas ! L’évènement semble ne pas avoir
été médiatisé et Pier 15 une petite centaine de personnes de cette mégalopole,
tout au plus, fait honneur au retour de la frégate de la Liberté. La plupart
sont des Français résidents ou venus de France spécialement pour la
circonstance. Cette indifférence est réitérée le 4 juillet, jour de fête de
l’Indépendance américaine, aucune personnalité politique locale n’assiste à la
parade navale. La France en revanche est représentée non seulement par madame
Ségolène Royale, ministre de l’Ecologie et Présidente du conseil régional de
Poitou-Charentes, mais également pour cet évènement naval, par monsieur
Jean-Yves Le Drian, notre ministre de la Défense. Monsieur Michäel Bloomberg,
maire de New York a sans doute raté quelques cours d’histoire et ignore la
contribution décisive de la France dans la guerre d’Indépendance américaine.
Plus probablement ses intérêts politiques n’ont rien à faire de
l’histoire !
La parade nommée pour l’occasion « Lafayette parade » en hommage au héros français de la guerre d’Indépendance, est néanmoins une réussite. Une armada de 120 gréements français et américains réunis, grands pavois hissés, défilent devant la statue de la Liberté et devant Ellis Island. Plus tard dans la nuit les feux d’artifice illuminent l’East River sous le regard émerveillés des spectateurs.
L’escale New Yorkaise n’est pas au vrai sens du terme un lieu de regroupement pour notre flottille : mouillage à Manhattan pour les uns, marina dans le New Jersey à proximité de la statue de Liberté pour d’autres ou encore à la marina municipale de New Rochelle pour certains. Néanmoins un pique-nique à Central Park rassemble dans la joie et dans la bonne humeur l’ensemble des MédHermionistes.
new ROCHELLE, newport
New
Rochelle, ville jumelée avec La Rochelle met un point d’honneur à accueillir
gracieusement sur ses pontons les voiliers de notre armada le souhaitant. Si
New York en perpétuel mouvement n’en finit pas de surprendre le visiteur, New
Rochelle située à une quinzaine de nautiques dans le nord, lui offre sérénité et havre de paix. Une
ambiance de petit village règne sur les pontons où tous les occupants se
connaissent et sont enclins à la discussion. A l’occasion du 4 juillet un super
barbecue à l’américaine est organisé où résidents et marins de passage sont
conviés pour quelques heures de partage
et de convivialité.
Plus loin, Newport, « Mecque »
de la voile, offre à la flottille l’occasion de se rassembler sur des pontons
flottants installés pour l’occasion juste devant le quai réservé à l’Hermione.
Guidons MédHermione, grands pavois hissés ne passent pas inaperçus et suscitent
une fois encore la curiosité des badauds venus admirer la belle frégate. Ces frenchies venus de Méditerranée sont
tout de même surprenants mais aussi bien chanceux de pouvoir s’offrir une virée
d’une année pour réaliser une aventure considérée comme un peu folle après tout
aux yeux des terriens. Et quel spectacle que ce tableau réunissant l’Hermione
et son escorte imperturbable et étonnante de constance. Que de pavillons
français arborés en terre d’Amérique !
BOSTON
Changement d’Etat, le
cap est mis sur le Massachusetts mais aussi changement d’ambiance à Boston et
rencontre d’une autre société. Le comte Gilbert de Pusy Lafayette, le comte
Alexandre de Pusy Lafayette et la confrérie de l’ordre Lafayette organisent en
l’honneur de l’Hermione toujours en mer et de MédHermione, une réception au Boston
Athenoeum. Réplique du Palais de Porta Festa de Vicenza en Italie, cette
bibliothèque classée aux monuments historiques est, l’un des plus anciens hauts
lieux de la culture et de la recherche bostonienne. Elle abrite également des livres ayant appartenu à George Washington ainsi qu'une impressionnante collection de tableaux originaux classiques de John Singer Sargent et de Gilbert Stuart.
La qualité des vins, des
champagnes et du buffet est à la hauteur de ce site d’exception. En l’absence
de l’Hermione, notre flottille suscite l’intérêt exclusif de nos hôtes.
La marina Constitution où nous séjournons est remarquablement bien située, à quelques mètres du Freedom Trail (chemin de la liberté). Ce circuit de découverte très astucieux, balisé par une ligne rouge peinte sur le trottoir ou par des pavés rouges permet de découvrir les principaux monuments et hauts-lieux de la ville sur environ six kilomètres. Seize sites officiels y sont référencés. Ce moyen vraiment ingénieux de faire partager le patrimoine historique de Boston est apprécié par les touristes. 13 juillet notre appareillage est retardé, la dépression tropicale que nous surveillons de près se renforce et donne naissance à la tempête "Claudette". Le centre de prévisions et de surveillance des cyclones de Miami estime à 40% son risque de transformation en cyclone. "Claudette" a le rythme dans la peau ! Ach ! Elle évolue rapidement et se déplace en direction du Nord-Est. Parfait, notre route pour rejoindre Lunenburg au Canada est plus ouest.
Le 14 juillet, jour de fête nationale nous larguons les amarres et quittons Boston, notre dernière escale américaine. Une partie de la flottille fait route directe sur les Açores. Sur les 12 voiliers encore en lice, 6 seulement vont saluer nos compatriotes de Saint Pierre et Miquelon avant de rejoindre les Açores. Un 7ème opte pour un programme différent il a l'intention d'aller chasser le caribou au Canada pendant quelques temps...! La séparation d'avec nos compagnons de voyage, depuis maintenant dix mois, est un moment d'émotion intense. Une telle aventure tisse forcément des liens d'amitiés et de complicité. Nous nous retrouverons tous fin septembre à Porquerolles pour un joyeux séminaire de clôture de MédHermione. En attendant nous avons le cœur gros.
Présentation de BOSTON
Boston est l'une des plus anciennes villes des Etats-Unis. Fondée en 1630 sur la péninsule de Shawmut au fond du Boston Harbor par des puritains anglais fuyant les persécutions religieuses de leur pays, elle s'est rapidement développée dès le XVII° siècle. Harvard est notamment fondée en 1636. Vers 1750, elle compte 15 000 habitants et est alors la ville la plus peuplée des treize colonies britanniques d'Amérique du Nord. Elle joue un rôle central durant la Guerre d'Indépendance américaine et est le témoin d’événements majeurs, tels que le Massacre de Boston, le siège de Boston et la Boston Tea Party (1773). Au XIX° siècle, l'immigration italienne et irlandaise fournit une importante main d'oeuvre aux usines textiles et au secteur portuaire. Au cours du XX° siècle son économie se reconvertit vers la finance et les industries de haute technologie, bien que l'enseignement supérieur demeure le principal domaine économique.
Enfin le paysage urbain de Boston ne ressemble pas aux autres villes américaines, elle est plus conforme à nos standards européens: son centre a gardé de nombreux édifices de l'époque coloniale, ses rues ne sont pas rectilignes et la cité réserve de nombreux axes aux piétons ou aux vélos. La ville est divisée en de nombreux quartiers. Back Bay et Beacon Hill sont des quartiers résidentiels huppés. Fenway Kenmore concentre les administrations ainsi que le stade baseball de la ville, le Fenway Park. Le centre ville se compose également de Downtown - un quartier mixte où se trouvent aussi bien des habitants au revenu modeste que le quartier d'affaires- et de Chinatown. A l'image de New York qui se trouve à deux cents kilomètres au sud-ouest, Boston compte un vaste jardin public en plein cœur de l'agglomération : le Boston Common. Le Faneuil Hall est en outre l'un des bâtiments les plus visités du pays.
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(1)
Escale
de courtoisie dans la marine nationale : escale qui n’a d’autre vocation que
d’entretenir des liens, de courtoisie entre les visiteurs et le visités.
(2) Marquis Gilbert Motier de Lafayette
(3) surnom donné à New York
(2) Marquis Gilbert Motier de Lafayette
(3) surnom donné à New York
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